Le scandale de la pollution massive au PFOS à Zwijndrecht (Anvers) continue de révéler la servilité des autorités publiques. Qu’il s’agisse d’évaluer l’ampleur de cette pollution et le nombre de personnes touchées ; d’évaluer les responsabilités des entreprises mais aussi des élus qui couvrent leurs agissements ; de mettre en place des travaux d’assainissement ; de contrôler les sites industriels et leur respect de la législation en matière de pollution ; ou encore de légiférer pour prévenir ce type de pollution.
L’été passé, le gouvernement flamand avait annoncé dépenser 63 millions d’euros pour assainir les sols, se contentant d’une participation de 75 000 euros de la part de 3M. Un groupe dont le profit net s’élève à 4,45 milliards d’euros en 2020 !
En réalité, chaque épisode de ce scandale illustre un aspect du fonctionnement capitaliste : la priorité au profit au mépris de toute protection sociale et environnementale.