2024 : record de licenciements

Audi, LQK, Agfa, Ontex, Barry Callebaut, Beaulieu, Worldline…

Depuis dix ans, le nombre de licenciements collectifs n’avait jamais été aussi élevé. À elles seules, les procédures Renault ont concerné plus de 12.000 licenciements en 2024. Pourtant, même ce chiffre sous-estime largement le nombre réel de suppressions d’emplois.

Pour coller à la réalité, il faut y ajouter tous les postes supprimés dans les petites et moyennes entreprises, les plans de licenciement de moins de dix travailleurs, les contrats à durée déterminée (CDD) et intérimaires qui n’ont pas été renouvelés, les départs à la retraite qui n’ont pas été remplacés. Il faut compter les 27.000 emplois supprimés dans le cadre d’entreprises déclarées en faillite, dont Van Hool qui, à elle seule, en a supprimé 2.500.

En résumé, ce sont des dizaines de milliers de travailleurs qui ont perdu leur salaire en 2024, pour la plupart dans l’ombre et le silence.

Les actionnaires et les patrons licencient à tour de bras, alors qu’ils ont des milliards tout autour du ventre ! Il font payer la crise aux travailleurs, tout en continuant à s’enrichir, comme le groupe Volkswagen, propriétaire d’Audi qui a fait 18 milliards de bénéfices nets en 2023.

Oui cette richesse existe. Elle est produite tous les jours par les travailleurs. Il n’y a aucune bonne raison de laisser les capitalistes continuer de nous appauvrir en nous licenciant, nous ou nos collègues.

C’est d’autant plus vrai qu’ils n’ont pas prévu de lâcher du lest en 2025. Rien que la première semaine, ils ont annoncé des renvois collectifs chez SVK, une entreprise de construction, chez Univercells (113 licenciements sur 400 employés) et Galapagos (300 sur 700), deux entreprises de biotechnologies.

Face aux licenciements collectifs des patrons, il faut mener des luttes collectives des travailleurs ! C’est le seul moyen de défendre nos salaires, nos retraites, tous les intérêts généraux des travailleurs dans cette société dirigée par, et pour, les capitalistes.