La guerre en Ukraine continue de sévir avec son lot de violence pour les populations. Derrière les dévastations, les déplacements de populations et les morts, sévissent les grandes puissances qui se partagent ressources, terres rares, terres agricoles et marchés de la reconstruction.
Même au-delà de la guerre, la population ukrainienne souffrira d’avoir été sacrifiée sur l’autel des profits des grandes bourgeoisies occidentales et des oligarques ukrainiens et russes.
Des millions d’Ukrainiens ont émigré pour se réfugier à l’étranger, dont beaucoup de femmes, des dizaines de milliers sont morts dans les combats, disparus au front ou sous les bombardements. En particulier, la guerre a fait disparaître une génération d’hommes dans la force de l’âge qui, quand ils n’ont pas été pas trompés par les mensonges nationalistes, ont été mobilisés de force dans l’armée, parfois dans des rapts réalisés à même la rue.
Aujourd’hui, le nombre de morts est le triple de celui des naissances et l’Ukraine se dirige tout droit vers des problèmes démographiques du fait que la population baisse.
Les dirigeants ukrainiens commencent à s’inquiéter de comment ils pourront « relancer l’économie », c’est-à-dire les profits, en remettant la population au travail, car elle va manquer. Ils commencent à faire des plans pour tenter de faire revenir aux pays celles et ceux qui ont fui la guerre et attirer une main-d’œuvre immigrée et bon marché. Car l’Ukraine était et sera encore une région riche en ressources, mais avec des bas salaires.
Face aux rapaces occidentaux et aux profiteurs d’Ukraine comme de Russie, seule la révolte de la population, des travailleurs et des soldats, peut ouvrir une autre perspective que celle où la bourgeoisie fera tout pour faire payer aux travailleurs la perte humaine et matérielle de cette boucherie.