Chaque semaine, le gouvernement annonce de nouvelles mesures qui vont nous rendre la vie plus difficile.
Les indemnités de chômage vont diminuer et durer moins longtemps, avec plus de contrôles, alors que les patrons ne cessent de licencier, et que le licenciement va être rendu plus facile pour se débarrasser des travailleurs âgés ! Les travailleurs malades, cassés par le travail, seront encore plus contrôlés et poussés à reprendre le travail ou se retrouveront au CPAS ! Les travailleurs d’origine étrangère auront plus de mal à obtenir la nationalité !
Toutes ces économies sur le dos de la population serviront à verser plus de cadeaux aux entreprises, et à augmenter les dépenses d’armement…
Le capitalisme nous mène au bord du gouffre ! Moins d’argent pour l’éducation et la santé, plus d’argent pour l’industrie de la mort. Et à l’échelle internationale, on voit partout jusqu’où peut mener le capitalisme, du génocide à Gaza, aux massacres sans fin au Congo, en passant par la guerre en Ukraine et au Moyen-Orient.
Le capitalisme n’apporte plus que terreur et désolation. Tout cela pour les profits d’une minorité d’ultra-riches. Mais les milliardaires ne gagneraient pas un centime sans le travail de milliards d’êtres humains ! Les travailleurs font tout tourner. Ils ont montré dans le passé qu’ils sont capables de s’organiser, de prendre conscience de leur force, et de se révolter pour mettre à bas le pouvoir des actionnaires.
La manifestation organisée par les syndicats le 25 juin n’a pas l’ambition de renverser le capitalisme, loin de là. Mais, pour préparer la révolte nécessaire, les travailleurs qui refusent de se laisser écraser par ce système barbare ont le devoir de se lever pour crier « NON, nous refusons cet avenir ! A bas le capitalisme ! ». Alors retrouvons-nous le 25 juin à 11h à la Gare du Nord à Bruxelles. Profitons-en pour nous réunir, discuter de nos problèmes, et préparer les luttes futures !