Parce qu’elles ont révélé la mort de Masha Amini, la jeune femme assassinée par la police des mœurs iranienne pour une mèche de cheveux non voilée, deux journalistes risquent aujourd’hui la peine de mort pour “propagande contre la république islamique”. Cela est choquant mais n’est qu’une petite facette de la répression menée par le régime des Ayatollahs contre la population iranienne.
Depuis septembre et le début de la révolte, des milliers de personnes ont été arrêtées, torturées; des centaines défigurées ou massacrées dans la rue, par des exécutions publiques, par des charges policières meurtrières. Des milliers de jeunes filles ont été empoisonnées dans les écoles. La répression vise toutes celles et ceux qui prennent part à la contestation : de très nombreux jeunes, des étudiantes de 13 ou 14 ans, des travailleurs dont notamment des dizaines de journalistes.
Face aux révoltes populaires, les États sont prêts à tout pour défendre leur place de serviteurs de la classe capitaliste. Le régime des Ayatollahs écrase la population et les travailleurs qui luttent parce qu’ils contestent cette dictature politique, la même qui permet aux grands groupes industriels d’exploiter la population.
Pendant que les Ayatollahs répriment, les dirigeants occidentaux observent. Ils font des déclarations hypocrites sur les droits des femmes. Depuis des années, ils cherchent à affaiblir le régime islamique en imposant un embargo général dont est principalement victime la population iranienne mais ils ne veulent surtout pas que le régime soit renversé par une révolution populaire…