Marchandage politique sur le corps des femmes

Des centaines de femmes doivent se rendre chaque année à l’étranger (aux Pays-Bas par exemple) pour avorter après 12 semaines de grossesse. Beaucoup de scientifiques et l’immense majorité de la population sont pourtant favorables à l’interruption volontaire de grossesse et à son extension. Mais les dirigeants réactionnaires du CD&V, pour séduire  l’électorat conservateur, s’opposent à toute avancée, refusent d’étendre le délai au-delà de 14 semaines et veulent maintenir la réglementation de l’avortement dans le code pénal. Ils menacent pour cela le pays d’une crise politique.

Avorter est toujours un choix difficile. Là où il n’est pas autorisé, des milliers de femmes sont mutilées ou meurent chaque année d’avortements clandestins. 

Les femmes n’ont pas besoin d’un Etat et de religieux répressifs qui se mêlent de leur choix intimes, mais d’un bon accès à la santé et à la contraception. Et cela c’est un combat permanent !