Sous prétexte de rendre l’embauche de personnes handicapées plus facile (et surtout moins cher), le gouvernement Michel autorise les patrons à ne plus payer de cotisations sociales pour les Contrats d’Adaptation Professionnelle (CAP). Contrats censés permettre à un handicapé reconnu par l’AVIQ de décrocher un contrat de travail dans une entreprise.
Résultat : si au bout du CAP, qui peut durer jusqu’à 2 ans, le travailleur handicapé n’est pas embauché, il n’a droit à aucune indemnité de chômage, aucun congé payé, et il n’a pas cotisé pour sa pension et ses éventuelles allocations familiales ont été réduites au minimum. Sous prétexte de faciliter l’intégration des travailleurs handicapés, le gouvernement les jette dans la précarité.