Israël – Palestine : un droit des peuples à géométrie variable

Depuis le 22 mars des attaques contre des Israéliens attribuées à des Arabes israéliens et des Palestiniens des territoires occupés ont alterné avec des contre-attaques de l’armée israélienne en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est.

Le premier ministre israélien d’extrême droite, Naftali Bennett, a fait déployer des soldats et des policiers supplémentaires et a augmenté les détentions administratives, sans motif, ni procès. Ainsi le 10 avril, une mère de famille partie rendre visite à son oncle a été tuée par l’armée israélienne à un checkpoint près de Bethléem.

La population d’origine palestinienne d’Israël et des territoires occupés est en butte à de multiples restrictions et discriminations.

A Jérusalem-Est et dans une partie de la Cisjordanie, les permis de bâtir sont par exemple systématiquement refusés, conduisant les Palestiniens à construire des logements, qui sont ensuite déclarés illégaux par le pouvoir israélien, qui peut les détruire à tout moment. Des centaines de milliers de logements palestiniens ont ainsi été détruits depuis 1948. Et à Jérusalem-Est, 40 % des terrains appartenant à des Palestiniens ont été expropriés.

Dans son dernier rapport, Amnesty International qualifie le régime d’oppression imposé par l’Etat israélien de crime contre l’humanité.

Comme Israël est un Etat ami des USA, pas un concurrent comme la Russie… les Palestiniens en payent le prix. Mais le sort des Ukrainiens, est-il plus enviable ? C’est la domination capitaliste qui pose problème, à ses amis comme aux autres !