Plus d’un million de travailleurs ont été mis au chômage temporaire ces dernières semaines.
Le gouvernement a fait mine de se préoccuper de notre pouvoir d’achat : il a augmenté l’allocation à 70 % du salaire (au lieu de 65%), et octroyé une prime de 150 euros net par mois.
Le hic, c’est que l’allocation est soumise au précompte professionnel (26,75%) ce qui fait que ceux qui reçoivent les plus bas salaires vont payer plus d’impôt (qu’ils ne récupéreront peut-être qu’en 2021).
De l’autre côté, les salaires plus élevés seront plafonnés à 2075 euros brut.
Les syndicats ont calculé que la perte réelle de pouvoir d’achat variera entre 45 % et 50 % pour la majorité des salariés touchés.
Les entreprises touchées par la crise, surtout les plus grandes, reçoivent et vont recevoir des milliards des gouvernements, elles ne payent plus ni taxes ni charges sociales, alors que les familles ouvrières doivent se débrouiller avec la moitié du revenu.
Tout montre où il va falloir aller chercher l’argent pour augmenter les salaires, et aussi embaucher pour partager le travail existant.