SNCB : le mot est lâché

Dans une lettre aux syndicats, Jo Cornu, le dirigeant de la SNCB, a évoqué la privatisation des chemins de fer… si les cheminots n’acceptent pas de changer « certaines règles liées à leur statut ».

Voilà le même chantage que connaissent les travailleurs de tous les secteurs : si vous n’acceptez pas des sacrifices, ce sera pire. Et chaque fois que les travailleurs ont accepté les sacrifices, ils ont eu aussi le pire.

Alors non, les cheminots ne peuvent pas accepter de renoncer à quoi que ce soit. Mais ils peuvent être le fer de lance de la riposte de l’ensemble des travailleurs !