Paul qui crie… et Paul qui pleure

« On peut discuter », « Je suis prêt à écouter toute alternative », qui pouvait reconnaître Paul Magnette, confondu d’excuses, la semaine passée.

Le bourgmestre de Charleroi ne discutait pas des suppressions d’emplois avec les travailleurs de sa ville. Le Ministre-Président du Gouvernement wallon ne répondait pas aux fonctionnaires du non remplacement de 4 départs sur 5 dans la fonction publique. Il avait en face de lui les patrons, fâchés de son projet de taxe sur l’outillage.

Cette taxe, supprimée par le plan Marshall… en 2004, que Magnette voulait rétablir, permettait aux communes d’investir et d’entretenir les infrastructures, les routes, l’éclairage public, qu’utilisent aussi les entreprises pour leurs activités. On ne doute pas que Magnette trouvera avec les patrons « une alternative » pour financer cela… sur le dos des travailleurs.