Un serviteur dévoué des intérêts capitalistes

Cornu, le nouveau patron de la SNCB, se distingue par sa faculté de mépriser et d’insulter les cheminots. Selon lui, ils sont trop souvent en congé, reçoivent trop de primes, et quand ils font grève, c’est pour le plaisir d’embêter les usagers.

Ce ton correspond à la tâche que Cornu a acceptée : réaliser 2,1 milliards d’économie sur les 5 ans à venir. Cela ne sera pas possible sans des attaques importantes contre les cheminots, les usagers et les syndicats. Et en cela, il est un bon représentant de sa classe.

Cornu n’est pas à son premier coup. A l’occasion des manifestations à venir, les cheminots ont intérêt à interroger les travailleurs d’Agfa Gevaert sur leurs expériences. C’est là que Cornu a sévi en dernier, notamment en supprimant en 2006 900 des 3000 emplois restants.

Et ensemble, les travailleurs feront avaler leur arrogance à Cornu et ses semblables.