Les coffres-forts débordent

Sur les trois premiers mois de 2022, BNP Paribas a réalisé un profit de 2,11 milliards d’euros, en hausse de 19% par rapport à l’an passé.

Alors que les travailleurs sont coincés entre les prix qui augmentent et leurs salaires qui ne suivent pas, ce n’est pas la crise pour les banquiers. C’est d’autant plus révoltant que BNP Paribas ne s’est pas privé d’augmenter les frais bancaires en 2022 et continue de fermer des agences.

Les profits de BNP Paribas sont principalement issus de ses activités spéculatives. Ils sont donc issus de l’exploitation des travailleurs de tous les secteurs de l’économie à travers le monde. Ces folies spéculatives créent des bulles financières qui seront à l’origine des prochaines crises, mais les gouvernements au service de la bourgeoisie demanderont encore aux travailleurs de les payer.

Si demain les 48 000 travailleurs du secteur bancaire belge, et aussi ceux du monde entier, mettent en commun tout ce qu’ils savent, tout ce qu’ils font, ils auront tous les moyens de recensement, de gestion et d’organisation de la production. Parce qu’elles les financent, les banques savent ce que les entreprises de toute taille produisent, comment et où vont les profits.

En prenant le pouvoir, les travailleurs auront les moyens d’organiser la société rationnellement et dans l’intérêt de tous. Pour cela, il faudra qu’ils exproprient les capitalistes qui possèdent les banques.