Prolétaires de tous les pays unissons-nous !

Poussée de l’extrême droite en France, en Grande-Bretagne ou au Danemark ; abstention record un peu partout ; progression du parti Syriza qui se situe, lui, plutôt à l’extrême gauche en Grèce, de même qu’en Espagne, où Izquierda unida et un nouveau parti, Podémos, ont fait de bons scores. D’un bout à l’autre de l’Europe, beaucoup de partis au pouvoir ont été sanctionnés. Et pour cause : les classes populaires n’en peuvent plus des politiques d’austérité menées au pas de charge par les gouvernements.

Mais exprimer son écœurement est une chose, peser pour un changement favorable aux intérêts de la classe ouvrière en est une autre. C’est particulièrement évident quand on fait le choix de l’extrême droite en croyant se faire entendre.

Partout en Europe il faudra reconstruire des partis communistes révolutionnaires qui militent pour que les travailleurs prennent eux-mêmes leur sort en main sans le remettre à des prétendus sauveurs suprêmes.