Saut d’index : qui ne tente rien n’a rien

Les organisations patronales, dominées par les grosses entreprises, exploitent la détresse, réelle ou supposée, des PME pour exiger un saut d’index limité. La Voka flamande demande « un petit saut d’index, à négocier ». La FEB propose que les indexations actuelles soient « absorbées lors de l’accord interprofessionnel 2023–2024 ». 

En fait, les patrons eux-mêmes sont divisés, le secteur de la grande distribution par exemple craint un effondrement de la consommation vu l’inflation des prix. Ils seraient pour l’augmentation des salaires… mais seulement dans les autres entreprises que la leur !

Pour les travailleurs, les choses sont plus simples : tous les salaires doivent augmenter, en prenant sur les profits d’autant plus scandaleux qu’accumulés en temps de pandémie !