A bas les frontières et les murs

L’union européenne dresse de plus en plus de murs et de barbelés face aux migrants. Ainsi la Grèce vient d’achever la construction d’un mur long de 40 km sur sa frontière avec la Turquie ; la Pologne a commencé a érigé une clôture en barbelés le long de la frontière biélorusse ; et la commission européenne s’est déclarée favorable à la construction d’un mur de plus de 500 km à la frontière entre la Lituanie et le Bélarus.

Les pays européens consacrent des dizaines de millions d’euros à dresser des barrières devant les réfugiés et à faire construire des camps dans des pays comme la Grèce et la Turquie où l’on enferme des centaines de milliers de migrants dans des conditions sordides.

Ces obstacles n’empêcheront pas, mais rendront encore plus dangereux le périple des migrants, comme celui des Afghans menacés par les talibans, qui fuient la violence et la misère dont les puissances impérialistes, parmi elles la Belgique, sont responsables.