La « relance » sur le dos des travailleurs

Outre la non-augmentation des salaires, l’accord interprofessionnel prévoit la possibilité pour les patrons de faire prester jusqu’à 120 heures supplémentaires par an, en plus des 120 (ou plus, en fonction des CCT) déjà autorisées. De plus, ces heures supplémentaires « de relance » seront défiscalisées et exonérées de cotisations sociales, augmentant les déficits des caisses sociales.

Cette possibilité pour les patrons de pressurer encore plus les travailleurs et piller encore un peu plus les caisses de la sécurité sociale, relancera peut-être les profits, mais certainement pas l’emploi. Pour ça, il faudrait faire le contraire : répartir le travail entre tous, sans perte de salaire et en prenant sur les profits !