Positif au BlaBla-virus

Philippe De Backer (VLD), le ministre chargé du « plan de testing », a annoncé avoir atteint les 12.000 tests par jour et qu’il visait les 20.000 pour la semaine prochaine !

Pourtant, de nombreux laboratoires d’analyses médicales, y compris des laboratoires publics d’universités, se plaignent de tourner au ralenti. Car devant l’impréparation des laboratoires au début de l’épidémie, le ministre, au lieu de les équiper, a fait le choix de faire analyser la plupart des tests par l’industrie pharmaceutique privée, dont les laboratoires ne sont pourtant pas prévus pour cette activité.

Dans ce monde dominé par le marché ce sont les plus gros qui l’emportent. Et le marché des analyses médicales n’échappe pas à la règle.

Pour la santé de tous, on aurait bien besoin de toutes les capacités d’analyses disponibles.
Nul doute que si les laborantins géraient eux-même le problème, ils mutualiseraient l’ensemble des labos indépendamment des questions de profit et de réseau.