Mourir au travail ?!

Deux travailleurs partis pour leur journée de travail, et qui ne reviendront plus jamais. Et plusieurs autres travailleurs blessés dont la vie ne sera plus jamais la même après l’accident survenu le soir du 27 novembre à Morlanwelz.

Peut-être, quelqu’un de l’équipe de secours technique dépêchée sur place ce soir là, dans le noir, sous la pluie, et avec la pression de libérer la voie à tout prix pour le matin, a pris une décision qui s’est avérée fatale. Et sa vie non plus, ne sera plus jamais comme avant.

Mais la pression, le manque d’effectifs et aussi le manque de formation et le manque de temps, parce que, comme le disent les directions de la SNCB et d’Infrabel elles-mêmes, il faut faire plus avec moins, n’ont certainement pas aidé.

Les vraies mauvaises décisions sont prises dans les bureaux de la direction et des ministères. Des décisions qui placent la sécurité des cheminots et des usagers après l’argent.

Au cours des deux semaines précédant l’accident, deux autres travailleurs d’Infrabel ont été gravement blessés en travaillant sur le réseau. Combien d’autres vont suivre, si on laisse la logique du profit s’imposer au chemin de fer ?