Tuerie de Liège : les bombes humaines et le système qui les fabrique

La tuerie du mardi 29 mai à Liège a coûté la vie à deux policières, un étudiant et blessé quatre autres policiers intervenus sur les lieux. Quelles étaient les motivations du meurtrier ? Difficile à dire. Benjamin Herman était un délinquant multirécidiviste qui avait purgé plusieurs peines de prisons. Il bénéficiait d’un congé pénitentiaire en vue de sa réinsertion lorsqu’il s’est livré à cette agression. Les médias focalisent sur le fait qu’il s’était converti à l’islam. Mais qu’est ce que cela change? La haine, la violence, le désespoir, c’est en prison qu’il les a appris pas à la mosquée!

Le système capitaliste devient de plus en plus injuste et violent. Il marginalise des dizaines de milliers de personnes au point que certaines en viennent à n’avoir rien à perdre dans ces actes de suicides meurtriers. Et ceux qui prétendent ramener la sécurité en mettant plus de policiers et de militaires dans les rues ne font que camoufler leur impuissance et surtout, leur acceptation de l’injustice sociale. Mais les prisons, dans lesquelles finissent ces naufragés de la vie sociale, continueront à nous renvoyer des bombes humaines qui entraineront dans leur mort civils et policiers.

Traiter le mal à la racine implique d’assurer à chacun une existence digne, et la société capitaliste en est bien incapable.